Le Journal de Kokor

Nalo : Dame Sidenn !!!! Quelle plaisir !!!!


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Nalo sorti de sa cachette .... il avai suivi Sidenn sur les toits . Ici s'étais son terrain et Sidenn , plongeant dans ses pensées avait réussi a se laissé surprendre ...

Dès son arrivée , Nalo ne l'avait pas quitter des yeux ... elle est sa ... il ne savait pas tros ... sa garde du corp , esclave , maîtresse .... peu importait !!!

Il s'approcha , son sourire de carnassier , l'air ravi de son effet !!
Cepandant , aucune menace direct dans son comportement ...

Nalo : La foule vous révulse ?

Puis son regard parti vers la mer , là ou quelques seconde auparavant Sidenn portait son regard ...

Nalo : [ surprit ] Avez vous connu le deferlement de la mer ? , le rêve qu'elle inspire mais aussi la frayeur qui s'empare de vous lorsque celle ci s'acharne a vous avaler !!!!

Sur ces mots , il avait l'air possédé , aucun doute pour Sidenn , Nalo avait vécu bien des années sur les océans .....

Effectivement, Célestine sursauta lorsque Nalo l'apostropha. Elle se maudit intérieurement de s'être faite surprendre aussi simplement. Après tout, c'était une juste retour des choses après les petits malheurs qu'elle avait fait subir à cet homme. Cette pensée lui arracha un leger sourire dont elle gratifia son interlocuteur. Un sourire qui voulait aussi bien dire "bravo" que "pardon".

Pour simple bonjour, elle hocha très discrètement la tête à l'intention de Nalo. Pour un civil un bonjour de ce style pouvait être insultant. Pour un marin ou un militaire, un salut de ce style pouvait signifier beaucoup et c'était toujours mieux qu'une encombrante poignée de main ou, pire encore, de bruyantes accolades. Comme quoi, les rites et coutumes...

Lâchant Nalo du regard, Célestine replongea son regard dans le bleu de la mer. De noirs nuages à la frontière de la mer et du ciel annonçaient un orage d'été qui serait, comme à chaque fois, d'une magnificence sans pareil pour qui savait les savourer.

Au bout de quelques minutes la jeune femme quitta ses nostalgiques pensées pour répondre aux questions de Nalo.

- " Tout dépend de quelle foule il s'agit, mais je suis sûr que vous savez de quoi je parle. S'il est question d'une foule d'inconnu comme sur une place de marché, sur des docks ou au milieu d'un rassemblement de fidèle dans une cathédrale ou sur la place des potences, je suis dans mon élément. Cette foule m'abrite en son sein, chaud et réconfortant. Je peux m'y mouvoir invisible aux yeux de tous et pourtant être là où je le veux, agir comme bon me semble au nez et à la barbe de tout et de tout le monde. Cette foule là est une benediction. Elle vous cache des yeux indiscrets, vous permet de vous éclipser, abrite vos discussions... Elle est le pendant diurne de la nuit avec quelques avantages et inconvénients en plus. "

A la vue des deux yeux espiègles qui s'affichaient sous le loup, Nalo n'avait aucun mal à comprendre que la jeune femme devait avoir jouer à ce jeu depuis bien longtemps et qu'elle ne devait s'en être encore lassée. Au contraire !

- " Ensuite, il y a les foules comme celle qui pollue ce tranquil domaine ce soir. Une foule où la discretion ne sert à rien puisque le but est justement de se faire voir et de voir. Le terme révulser est trop faible pour décrire ce que je ressens alors lorsque je suis au milieu de cette masse grouillante. Des cancans, de la bière frelatée, de la nourriture grasse, des corps mal lavés, des paroles inutiles ayant pour seul but de se mettre en avant ou de faire plier l'autre, des menaces à n'en plus pouvoir, des blagues vulgaires et mille fois connues que l'on ressort encore et encore comme si c'était un rite obligatoire, sans compter les habituels poivrots incapables de s'arrêter de boire alors que tout le monde sauf eux sait qu'ils ne tiennent pas l'alcool et je vous passe les fins de soirée qui sentent le reliquat de banquet, la sueur, la pisse froide et le vomi... "

La moue plus que dégoutée et la tirade faite d'une traite de la jeune femme était plus qu'explicite : ce type de foule ne méritait même pas d'exister à ses yeux.

- " Mais bon, messire Kokor m'a gentiment invitée et après ce qu'il a fait pour moi, je ne me sentais pas de lui refuser son offre. Je me plierai donc, un peu, à l'étiquette et ferai semblant d'apprécier quelques blagues graveleuses lancées par quelques ivrognes encore capable de parler sans trop postillonner, j'écouterai, pendue aux lèvres d'un gros aristocrate libidineux, ses plats récits de sa magnifique vie faite de conquête et d'opulence imaginaires... "

Et là, soudainement, Célestine eut un sourire carnassier.

- " Enfin, ça c'était avant que je ne décide d'emmener avec moi Soraya. "

La jeune femme se tourna vers Nalo.

- " Vous avez dû la voir lors de notre arrivée. Il s'agit d'une magnifique beauté noire qui a toujours préféré éliminer la menace avant de vérifier si c'était effectivement une menace. Entre son attitude très peu diplomatique et même, soyons honnête, franchement agressive et son aura animale, je suis sûr que peu de gens oseront m'aborder, ce qui me convient très bien. "

La jeune femme garda son sourire de requine pendant quelques instants, avant que celui-ci ne fonde plus vite qu'il aurait dû. Nalo en comprit la raison lorsqu'elle répondit enfin à sa deuxième question.

- " Oui. J'y ai connu mes plus grandes joies et mes plus grands malheurs. " dit-elle dans un murmure.

Une curieuse stridulation attira alors l'attention des deux personnes.

- " Soraya est de retour. Descendons. " proposa la jeune femme.

Juste avant d'entamer la descente, elle se ravisa et lança à Nalo un petit regard où se mêlaient dédain et amusement.

- " Pour être entièrement honnête, je n'ai presque pas connu la mer : j'ai surtout connu l'océan... "

Et à ces mots, elle se laissa choir sur le rebord de la plus haute fenêtre du bâtiment.
Quelques instants plus tard, elle était en bas, au coté de la beauté noir qui n'avait toujours pas rabattue sa capuche (et qui regardait Nalo de travers) et du majordome.

Nalo regarda Sidenn

Siden : " Ensuite, il y a les foules comme celle qui pollue ce tranquil domaine ce soir. Une foule où la discretion ne sert à rien puisque le but est justement de se faire voir et de voir. Le terme révulser est trop faible pour décrire ce que je ressens alors lorsque je suis au milieu de cette masse grouillante. Des cancans, de la bière frelatée, de la nourriture grasse, des corps mal lavés, des paroles inutiles ayant pour seul but de se mettre en avant ou de faire plier l'autre, des menaces à n'en plus pouvoir, des blagues vulgaires et mille fois connues que l'on ressort encore et encore comme si c'était un rite obligatoire, sans compter les habituels poivrots incapables de s'arrêter de boire alors que tout le monde sauf eux sait qu'ils ne tiennent pas l'alcool et je vous passe les fins de soirée qui sentent le reliquat de banquet, la sueur, la pisse froide et le vomi... "

Nalo rit de plus belle , un rire franc :

Nalo : " Dame Sidenn , voyont regardez autour de vous , pour l'instant hormis nos pauvres troubadour personne est présent ... "

Cela sembla réjouir Nalo , cepandant sa mine se fit triste :

Nalo " Hélas , mon maître croyais en ce moment ... il sera grandement déçu , je ne sais comment il réagira ! Cela risque simplement de renforcer sa détermination , mais cela risque aussi de le couper de la Confrérie ... Mais cela ne me choque pas ..."


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Siden " Pour être entièrement honnête, je n'ai presque pas connu la mer : j'ai surtout connu l'océan... "

Et à ces mots, elle se laissa choir sur le rebord de la plus haute fenêtre du bâtiment.
Quelques instants plus tard, elle était en bas, au coté de la beauté noir qui n'avait toujours pas rabattue sa capuche (et qui regardait Nalo de travers) et du majordome.

Nalo sourit , peut importe le déroulement de cette soirée , pour lui cela fut et sera certainement instructif ... Il sourit a ce regard " de travers " et repensa a ces propres parole ... tous le monde trouve son maître un jour ...
Il serai pret a mourir de sa main pour peu qu'il puisse gouter a sa peau .... au sens propre bien sur ... Nalo senti une chaleur montée dans son ventre ... Hoo oui , ce n'était pas l'heure mais cette nuit il devrai repartir en chasse .....
Il redescendit tranquillement passant par l'interrieur du manoir ....

Le maître des lieux vit Sidenn et sa mystérieuse garde du corp en compagnie de son major d'homme peut serein .... Il s'approcha d'eux une coupe en cristale a la main ....